Les smartphones, aussi appelés téléphones mobiles pour reprendre un terme équivalent en bon français, sont aujourd’hui un objet du quotidien. De plus en plus rares sont celles et ceux qui n’en possèdent pas, apparaissant même quasiment comme des extraterrestres dans notre société du tout numérique. Il suffit, pour s’en rendre compte, de regarder autour de soi lorsque l’on se balade en ville, en marchant ou dans les transports en commun. Une large partie de la population, pas seulement les jeunes, ont plus ou moins souvent le réflexe de consulter leur smartphone.
Ces téléphones servent d’ailleurs, en temps d’utilisation, de moins en moins à téléphoner ! Ce qui paraît être un comble permet néanmoins de se rendre compte qu’ils possèdent des fonctionnalités de plus en plus étendues et devenues indispensables via les applications qu’ils contiennent. La technologie a cependant un coût et pas des moindres. Selon les modèles, un téléphone portable peut coûter au-delà d’un SMIC ! Plutôt fragiles comparé aux (très) anciennes versions des téléphones portables non numériques, il semble alors sage de se pencher sur des assurances afin de parer à toute éventualité. Découvrons ce qu’il en est, notamment en ce qui concerne les risques de vol, de casse ainsi que de rouille (ou plutôt oxydation).
Qui devrait prendre une assurance ?
Nous l’avons évoqué dans l’introduction juste à l’instant, mais il est utile de rappeler la fragilité de ces petits bijoux technologiques. Qu’ils soient chers ou assez abordables (plusieurs dizaines ou centaines d’euros) les smartphones partagent tous ce défaut, à plus ou moins grande intensité. C’est pourquoi chacun devrait se pencher sur la question de prendre la bonne celside assurance mobile adaptée à son bien, mais aussi à ses pratiques d’utilisation au quotidien.
Alors certes, il est possible d’acheter des coques de protections et autres films protecteurs d’écran pour espérer protéger pour de bon son bien. C’est souvent peu cher et il est vrai, c’est parfois efficace pour le peu que l’on opte pour de la qualité, tout en étant prudent. Mais ce n’est jamais une solution fiable à cent pour cent. Pour finir de présenter l’évidence de se protéger avec une assurance, c’est simplement en précisant qu’un smartphone craint habituellement l’eau et l’oxydation liée à l’humidité en général. Aucune coque de protection ne pourra sauver son précieux téléphone.
Les garanties comprises dans l’assurance
Au même titre qu’une assurance automobile ou même une assurance habitation, qui peuvent être de base (au tiers) ou tous risques, une assurance pour smartphone est à prendre à la carte. Cela dépend finalement de son assureur et de son smartphone, puis de calculer soi-même le rapport bénéfice et coût. Une assurance plus importante pour l’étendue de ses garanties est évidemment meilleure à prendre pour un modèle onéreux.
Voyons maintenant les trois principales assurances qui servent à couvrir les cas les plus fréquents de sinistres dont les smartphones peuvent subir.
Le vol : c’est l’assurance la plus fréquemment demandée et par ailleurs celle la plus présentée par les assureurs. C’est, comme toujours avec ce type de service, une conséquence de la fréquence d’occurrence en moyenne. Oui, il est effectivement plus répandu de se faire subtiliser son smartphone plutôt que de le voir détruit en partie ou complètement par un accident.
Cependant, pour souscrire à une telle assurance et pouvoir bénéficier de ses services, il faut remplir plusieurs critères au préalable :
- Être en règle dans ses paiements mensuels,
- Après le vol, avoir déposé une plainte auprès des autorités compétences pour la recevoir légalement (police, gendarmerie),
- Rentrer dans les quatre cas valides en cas de vol, c’est-à-dire en étant soit une victime d’une agression de nature verbale ou physique, que ce soit fait sous la contrainte d’une menace, ou alors même s’il y a eu une effraction (généralement à domicile ou dans son véhicule).
Le droit français impose à la victime de devoir prouver elle-même ce qu’elle avance dans ce cas bien spécifique qu’est le vol. Pouvoir bénéficier d’un témoin est un avantage certain pour mettre toutes les chances de son côté pour faire valoir ses droits.
L’oxydation : il paraît que les téléphones portables les plus chers et les plus technologiques sont étanches à l’eau, avec plus ou moins de subtilités dans les cas qu’avancent les constructeurs. Quoi qu’il arrive, un smartphone qui tombe à l’eau est rarement sans conséquences négatives pour son fonctionnement intégral. On peut lire sur internet qu’il faut tout de suite le ressortir du liquide et le mettre dans du riz non cuit, afin que ce dernier absorbe l’humidité résiduelle.
Nous ne savons pas dire si c’est un remède miracle, par contre au vu de ce qui est prouvé un smartphone subit immanquablement un phénomène d’oxydation au bout de quelque temps. Il peut donc marcher, mais de façon moins performante jusqu’à finalement perdre certaines fonctionnalités (son, charge…) puis finalement s’éteindre pour de bon. Attention cependant aux clauses de l’assureur pour les cas d’oxydation et de casse, il faut bien lire ce qu’il en est et dans quels cas le smartphone pourra être réparé ou remplacé.
La casse : il faut garder à l’esprit qu’il y a une moyenne dans le coût des réparations de smartphones en France, qui se situe autour de cinq cinquante euros. C’est assez cher, notamment en ce qui concerne les appareils milieu de gamme, alliant performances correctes et prix abordable. Ils sont vendus à partir de deux cents euros environ. La réparation coûterait ainsi, en proportion, beaucoup trop cher.
C’est ainsi logique que la garantie contre la casse soit fréquemment proposée par les assureurs spécialisés dans les smartphones. Ce qui entre dans la définition de la casse, c’est généralement si la coque est fêlée ou, plus souvent encore, le fragile écran qui se brise. C’est évident, mais si l’on abîme ainsi son smartphone à cause d’une mauvaise utilisation ou d’un comportement maladroit, l’assurance ne pourra pas honorer sa partie du contrat.
Ainsi, pour faire valoir ses droits lors d’une casse, il s’agit encore de prouver à l’assurance que c’est bel et bien un accident. Cette dernière peut exiger un rapport diagnostic assez détaillé de comment s’est déroulé le sinistre.